17 July 2007

I filmed a frame


Could have been a movie, but unfortunately here I'm just cheating, these pictures weren't all taken on the same day (the one of the two antennas was taken in February - so here's 'photo-montage' for you... hum very impressive).
When black digital ink sprays into the side of this black blog, into the pictures, it feels like a nice treat. A typical beginner's taste I heard, we young people like our things nice and contrasty. I do.

First, I was moved by the white hands emerging on the side of a wall underneath the same bridge where I waited for the rain to stop, and waited for the lover's hair to go with the wind... It rose up at the same time as the silhouette coming for shelter, and it seemed like a Cross-call I felt darkness was appropriate for.
Then came this strange parking place, on the other side of the Duna, in Pest, and underneath the same bridge, where some workers were resting, and cars waiting. Where we couldn't hear the loud voices of tourists from the main Pesti streets. And the tires of the cars had traced what could have been a spontaneous graffiti on the ground, a present of the rain I took in the same way, surrounded by darkness.
Later and before these other moments, these corridors of sight more than space to run into. It fell into place within the deep dark lines of the shelter of the buildings...
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Cela aurait pu etre un film, mais malheureusement dans ce cas-ci je me dois de vous devoiler que je ne faisais que tricher, en effet ces photos n'ont pas ete prises le meme jour (celle des deux antennes a ete prise en Fevrier, donc voila une petite demonstration de 'photo-montage'... hum hum enfin voila).
Quand l'encre noire numerique se fond aux cotes de ce blog noir, dans ses photos, ca donne de l'appetit. Mais du gout d'un amateur, m'a-t'on dit, puisque ma generation aime les choses contrastees. Je ne peux le nier.

D'abord, j'ai ete emu par les mains et les pieds blancs qui apparaissaient sur le cote d'un mur sous ce pont ou j'attendis la fin de la pluie, la ou j'attendais aussi que le vent fasse s'envoler les cheveux de l'amoureuse...
Ces mains criantes me sont apparues en meme temps que la silhouette que l'on apercoit au fond qui venait s'abriter, elle aussi. Un appel croise que je voyais bien se reposer dans une sombre chambre a son honneur.
Puis vint ce parking etrange, de l'autre cote de la Duna, du cote de Pest, et sous le meme pont mais sur l'autre rive, ou cette fois des travailleurs se reposaient, et des voitures attendaient. Ou les voix plaintives des touristes des grandes rues de Pest etaient etouffees. Et les pneus des voitures avaient traces ce qui aurait pu etre un graffiti spontane sur le sol, un cadeau de la pluie auquel j'adonnais la meme chambre sombre.
Avant et apres ces moments, des couloirs pour la vue - moins que pour nos pas lourds de leur pleins. Tout s'est mis en ordre en dedans des lignes profondement sombres de ces batiments...

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