23 January 2007

Budapest : Structurally speaking






Structures, Walls, bars. Expressions of greatness in the plaster of hungarian contours. The contours of hungarian plaster, the face of its irregularly traced walls. Modern post-Cold war architecture shadowing the shy churches and temples of Hungarian golden days. Where is the gold? Where can we live for it? where should one seek for work? It is hard to see beyond what we see, what is in front of us. What would I tell my Nikon 7900? I believe very hard that is the issue with experience. Quite a simple one, actually, not for the least invisible. How we cope with what we feel, to what extent we are willing to cross boundaries. This is not a neet answer (would require more time and clarity basically), just a passing thought maybe. But do think about those stuck behind these bars (fictive or not), or those who spend their days in lifts, transports, climbing the structure...

Des structures, des murs, des barreaux. Exprimant une splendeur dans le platre des contours hongrois. Les contours des platres hongoirs, le visage de ses murs irregulierement tracés. L'Architecture moderne post-Guerre froide imposant sa loi aux églises et aux temples des beaux jours du royaume hongrois. OU est cette beauté? Ou est passé cet or? OU peut-on habiter pour cela? OU devrait on chercher a travailler?
C'est dure de voir ce qu'on a en face de soi. Que pourrais-je dire a mon petit Nikon 7900? Je crois fort que c'est bien la question dans l'experience. Une question assez simple en fait, apparemment pas invisible. Comment nous débrouillons-nous avec la vie, a quel point sommes - nous pret a depasser nos limites. Ceci n'est pas une réponse claire (cela demandrait bien sur plus de temps, de clarté), juste une pensée vagabondante. Mais pensez a ceux coincés derriere ces barreaux (fictifs ou non), ou ceux qui passent leurs journées dans les ascensceurs, les transports, a grimper la structure.

To the capital






Arrival Budapest Kelleti, 10 : 51, ready for more, thriving for big places, big masses, big issues. The same mix of radical colours to greet you, from pink to light grey. Same pale sky, same vast places of solitude in the frame of my camera. Places of life, places of diversity. And Lord Duna is still running at its fullest, carrying traffic, accompanying the travel of despairing gazes in the distance. The hungarian rivers must carry many thoughts and from such a diverse population. Gliding thoughts, the blood streaming from the capital upon its countryside, its plains. Human traffics.

Arrivée Budapest Kelleti, 10 : 51, pret a tout, tourné vers les grands endroits, les grandes masses, les grands ébats. Le meme mélange radical de couleures pour nous accueillir a travers la fenetre sale et grisée par le vent, des couleures allant du rose a un gris pale et leger. Le meme ciel pale, les memes vastes nuages terrestres de solitude cadrés dans mon Nikon 9500. Place de vie, de diversité. Et le seigneur Duna est toujours a coulé de plus belle, portant sa circulation, accompagnant le voyage des regards désesperés et de la distance. Les fleuves hongrois savent que dire de ce que c'est que de porter tant de pensées et d'une population aussi variée. La pensée qui coule, le sang versé de la capital sur ses campagnes, ses plaines. Trafics humains.

Peintures

Turning the page






History moves, and staring faces remain, people's eyes and silent voices bluntly have to face revival of their freedom. Windows' cutting edges, hidden behind curtains of fear. Faces aspiring fully to their future, and to the revival of their grey landscape.
Hungary is not grey, it has probably never been. Nor red, please (!), let us forget labels of colour. Hungary's present is still transitive, it is still something I can't talk about, something I didn't experience long enough to examine in the first place. Somewhere beloved, that is all, as the turning pages of a book smell.

L'histoire avance, et les regards fixants demeurent, les yeux et les voix silencieuses des gens doivent brutalement faire face a la renaissance de leur liberté. Les fenetres de verre coupant, cachées derriere des rideaux de peur. Des visages qui aspirent pleinement vers leur future, a la renaissance de leur paysage gris.
La Hongrie n'est pas grise, elle ne l'a probablement jamais été. Ni rouge, s'il-vous-plait (!) oublions ces étiquettes colorées et insensées. Le présent de la hongrie est toujours transitif, c'est quelque chose dont je ne peux parler, que je n'ai pas vécu assez longtemps pour l'examiner, déja. Un lieu qui m'est cher, c'est tout, comme l'odeur des pages qui tournent.

Turisták vagyunk






We are tourists... Sad reality, but even when you try to immerse yourself in the deepest veins of a culture or specific place, can you avoid being a local tourist in the heart of a tourist institution? Can you be local in the first place, think in a language : be with locals and locally? These are also the sad remains of a shining past for a place who was once the symbolism of Freedom. Balaton was for many years the meeting point for East-German tourists under communist regime. Now the shores of its lake have nearly been sold entirely. When freedom comes at a cost... When the water-slide lies empty on an evening highliting its loneliness, when the ridiculous colours of a lost regime mix up at our feet, when German houses on the shores of a hungarian lake are rented in German, when we can just look up, and when only the postcard still survives. We are tourists, and we deserve it. They don't.

Nous sommes des touristes...
La triste affirmation d'une realité... Meme quand on tente de s'inscrire dans les veines les plus profondes d'une culture ou d'un lieu spécifique, peut-on éviter d'etre le touriste au sein de l'institution touristique meme? Dans un premier temps, peut-on meme prétendre au local, penser dans une langue : etre avec des locaux et localement? Il y a aussi les tristes ruines d'un passé brillant pour un lieu qui était une fois le symbolisme de la Liberté a l'Est. Balaton etait de nombreuses années durant le lieu de rendez-vous entre les deux Allemagne durant l'ere communiste. Maintenant on a privatisé presque toute la rive. Alors, quand la liberté vient a un prix... Quand le toboggan flottent seuls au-dessus d'un miroir l'ensevelissant dans sa solitude, quand les couleures ridicules d'un régime dissout se mélange a nos pieds, quand des maisons allemandes de Balaton sont louées en allemand, quand on ne peut plus que regarder en haut, et quand plus rien d'autre que la carte postale survit. Nous sommes des touristes, et nous le méritons. Pas eux.

A Ditch painting of the XXI Century

Cats and slide






Introducing to you : my friends from Balaton, no names, just hair and whiskers, young adults as I am, no names, just a few colours, young curious cats. Following continuous paths of errance already known, novelty arises daily, in its smallest form. The known, easy to say, quickly moves into the shadows of the unknown. A flat life maybe, yet astonishing, where Otherness always springs surprisingly upwards. To meet the little cat's eyes round a corner, curious enough to enquire upon my walk, was one of these apeasing moments of exchange between two different natures.

Présentation : mes amis de Balaton, pas de nom, juste des poils et des moustaches, des jeunes adultes comme moi ; pas de nom, juste quelques couleures, des jeunes chats curieux. A suivre les chemins d'errance continus et déja connus, la nouveauté arrivait quand meme chaque jour, dans sa plus petite forme. Le connu, il est facile a dire, se dissimule rapidement dans l'hombre de l'inconnu. Une vie plate peut-etre, mais étonnante, ou l'alterité surgit toujours surprenemment. A la rencontre des ces petits yeux de chats au détour d'un coin de rue, des yeux assez curieux pour quémander la raison de mon apparition, fut un des ces moments d'echange apaisants entre deux natures.

Víz






Fresh water, my friend. The water there tickles the back of the earth, it doesn't suffer the fall of spirits, the oppressive silver rain. It rises, it does not fall. The water in Hungary is noble, and its sources of great calm and beauty. A clear-coloured lake, flat as the land. Circled by Hills of pooring wine. What is the best and most surprising thing in the first place is the slowliness with which one arrives in a Balaton town from the time when one starts seeing the lake. A deep filled silence, a deep breath of patience. Living differences...

L'eau fraiche, l'ami. L'eau, la-bas, chatouille le dos de la terre, elle ne souffre pas la chute des etres, l'oppressantes pluie argentée. Elle monte, elle ne tombe pas. L'eau en Hongrie est d'une noble nature, et ses sources d'un grand calme et étourdissante beauté. Un lac d'une couleure claire, plat comme la terre, la-bas. Encerclé par des collines desquelles coule le vin. Le plus beau et le plus surprenant, c'est le temps que met le train pour arriver sur Balaton a partir du moment ou l'on apercoit deja le lac. Un silence rempli, un profond soupir de patience. Des différences vivantes...

Back to light






In this dark period of warm winters, and shadowing cold spring. In an upside-down world, unequal exchanges affecting even directions and chances. While open spirits cross borders too, while we move fast and forget the summer landscapes of our minds. An opportunity to move back in the summer of 2006, amidst the shores of lake Balaton. Engulfing shadows, lurring along the flat shore, against the harsh silhouette of the hills where I never went. Sometimes, it is enough to fill this empty space of our minds.

En cette noire periode hivernale, et ce froid et menaçant printemps. Dans un monde a l'envers, des échanges inégaux qui désequilibrent la direction et les chances. Pendant que les esprits ouverts eux aussi traversent les frontieres, pendant que l'on se déplace vite et que l'on oublie les paysages d'été de nos mémoires. Une opportunité pour revenir a l'été 2006, sur les cotes du lac Balaton. Des ombres envoutantes, lorgnant sur la berge plate, contre la silhouette dure et noircie des collines ou je ne suis pas allé. Parfois, on se content de remplir le vide de nos mémoirs.

17 January 2007

The stranger


A man, on his own, crossing the road, or rather waiting, hoping to. Light, light, and light. a path illuminated by emptyness. a path illuminated by the passing cars and tram. this is the first of January 2007 in Budapest. It is 5.54 in the morning. Buék! happy new. He wants to cross the road, and somehow my memory will always have him fixed there, where he was, standing on the edge of my eye, or rather my little camera. Standing, waiting, and I... I'm passing, waiting, hoping for the documentary shot. I shot a back, something is wrong with this picture. Me, the voyeur. He, the scene. but not to worry this is change, a change of season for Hungary.

Un homme seul, traversant la rue, ou attendant plutot, esperant. Lumiere, Lumiere, et Lumiere. Un trottoir illuminé par le vide. Un trottoir illuminé par les autos et le tram passants. C'est le premier janvier 2007 a Budapest. Il est 5.54 du matin. Buék! bonne. Il veut traverser la rue, et pourtant le souvenir que j'en ai l'en empeche, il reste pour moi accroché la, fixe, ou il etait, debout sur la lame du regard, ou plutot de mon petit appareil. Debout la, attendant, et moi... Passant, attendant, esperant la prise de vue documentaire. J'ai touché son dos, il a été touché, une blessure qui détruit l'image. Moi le voyeur. Lui, la scene. Mais ceci est le changement, une autre saison pour la Hongrie

a L'Est




Bonsoir, bonsoir, c'est meme la nuit
l'hiver est la, toujours toujours
et l'amitié

bonne douche froide, l'hiver
bonne eau glacée a tout briser
la-bas

la solitude universelle
l'amitié a des ailes
elle

l'amour urbain
l'arbre du pain
faim

la fin du jour
l'ame qui réveille
chaque fois, chaque jour

Quand on est tous la a se regarder, on se croit face a une glace, on se croit libéré et pourtant toujours ca pour l'eternité.
Quand on regarde l'autre a travers milles fenetres a la fois... Allah d'ou viens-tu, es-tu russe es-tu riche?
Quand la phrase se termine, se brise sur la glace de nos larmes étourdies.

Je sens... que ca part. Mais que nous aussi.
Un jour de levé. Un vrai. Plein de nous.

Bonsoir, bonsoir. C'est meme la nuit.

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I didn't have the heart to translate this in english. Thank you for your understanding. A Place for mystery...4-EVER...