17 July 2007

Man doing nothing, workers at break, and tourists in view


This lonely man was one of these surprises...

He stood there for 15 minutes fixing the Duna, or the workers having a break underneath.
I had the time to take plenty different perspectives of the man, timidly moving closer and closer until I touched upon his empty gaze at the ground near the Duna. If Catharcis should mean something today, I think this was it.

Quite a theatre it all was, what a scene - and I most surely also a prey for curious watchers, standing there fixing an old man for the time we stood there unknown to each other.

When you come this close to a face, so deep in the person's empty field of vision, it feels like a slash of cold, only reassured by the caption inside the camera (although with digital it is not really as warm). the man gazed and gazed, in my mind he did nothing else, as sometimes the only souvenir we have of a stranger could be a snap of conversation like "Oh and carrots!...", loads of meaningless shapes without any true encounter.
Tourists passed by, taking the view as I did before them, first the Buda hill, then the bridge (with a snippet of the hill in the frame), and then the Science University on the other side of the Duna, with its beautiful neighbouring architecture.
They came and left so fast it was quite a comedy, in contrast with the fixed old man.
First a man with a camera, then a family, a father showing the sights, or a "I came once already" member of the family proudly doing his best as a guide...

The only moment that lays calmly in the background is the break from work down by the Duna from the 'men in blue' pipe-installers.
To see that, I come level to the old man, and gaze into what is after all a normal afternoon...
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La silhouette solitaire de cet homme etait d'une singuliarite...

Il etait la, debout pendant 15 minutes a fixer eternellement le Danube et ses rivages, les travailleurs y prenant une pause.
J'ai eu le temps de prendre de nombreuses perspectives differentes de l'homme, m'avancant avec timidite de plus en plus pret jusqu'a toucher le vide de son regard pose sur le rivage.
Si la Catharcis devrait vouloir dire quelque chose ce jour-la je pense que c'etait ca.

Quel Theatre, Quelle scene - et moi de meme, quelle proie pour les curieux passants, tenu la sans quitter du regard ce vieil homme le temps d'un moment que nous partagions tous deux debout, inconnus l'un a l'autre.

Lorsque l'on arrive si pret d'un visage, si profondement dans le vide du champ de vision de la personne, c'est comme un coup glace, seulement rassure par le cliche pose et rassurant de la camera (et encore en numerique ce n'est pas reellement si chaleureux). L'homme mirait et mirait, se mirait, et dans ma pensee il ne faisait rien d'autre, tout comme parfois on se construit un souvenir d'une personne croisee dans la rue basee sur un absurde petit bout de conversation comme "A et puis les carottes!...", un tas de formes insenses sans vrai rencontre.
Les touristes passent, prenant la vue comme je l'ai fait avant eux; d'abord la colline de Buda, puis le pont (avec un petit bout de colline dans le cadre), et le batiment de l'ecole de science de l'autre cote de la Duna, avec une magnifique architecture dans son voisinage.
Il arrivait pour repartir si vite que c'etait une sacre comedie, a l'opposee de ce vieil homme fige.
D'abord un homme avec son appareil, puis une famille, un pere montrant les batiments, tel un membre "je suis deja venu, une fois" de la famille faisant de son mieux comme guide...

Le seul moment qui enrichit de calme le fond de ce panorama est la pause qu'on prit les "hommes en bleus" de l'installation d'une plomberie de grande taille.
Pour voir ca, je suis arrive aux cotes du viel homme, et plonge mon regard dans ce qui est en fait un apres-midi des plus normaux.

1 comment:

biginabox said...
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