This text I wrote when I was leaving the country for the first time, on the 30th of May of last year (2006...). Since then I went back there very often, luckily...
It seems quite remote to read it today, and is quite a naive text. But it can more authentically describe the very descriptivity that we still have as a foreigner who is still looking from outside the country - whereas I now consider myself much more of an insider, and necessarily less 'naive' than when my first travel there ended.
The Hungarian plains waved goodbye
It's incredible how you can hang on to your first impressions.
Fehér is the hungarian for white, the middle part of the hungarian flag if you want a concrete significance between the two.
Simply enough, the colour of snow, who covers the country (an then floods it) for quite a long deep grey period.
Fehér is first of all hungarian pride and beauty, as a rare culture, and a country who praises their women internationaly. Noble respect for traditions, for the crowd, for normality.
It is a very modern yet very hungarian thing to stay in the borders of city-life, this calm conflict standing on looks, the esthetical fight or competition in society. This distance (who is also respect for the walk of the crowd) as far as it seems to describe the hungarian way (a stain of communism?), sometimes also evolves in the shape of "mutual respect". Normal life in fact.
A flat normal country...
Rejoycing? A silent beauty perhaps? Talan...
An interesting concern about hungarians, this something sleeping deep inside the hungarian heart ('a magyar sziv'), an elegant mystery (probably the grey side of white...) carved in an invisible shape who melted into society.
A country so flat, and yet these empty, infinit, flat places are full of soomething we don't know, not even the Dutch under sea level.
Pick up a white flower and sence its silent mystery.
An interesting esthetical power, pure, simple but sensual.
An that invisible grey...
In fact a visible grey surrounds most city-centres, huge blocks of sad history. An yet from this grey springs life and elegance, FEHéR.
I was moved to think I saw the hungarian spring grasss wave at me.
The day I leave, like leaving red leaves on the autumn carpet.
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J'ai redigé ce texte quand je quittais le pays pour la premiere fois, le 30 Mai de l'année passée (2006...). Depuis J'y suis souvent retourné, heureusement...
Cela semble si loin de le lire aujourd'hui, et me parait un texte assez naif. Mais il presente plus authentiquement la tendance descriptive, justement presentative que l'on a en tant qu'étranger digne de ce nom, qui regarde le pays du dehors - alors que je me consideres maintenant en relation beaucoup plus interieure avec la culture, le pays, ses gens, et donc necessairement moins naif que lorsque mon premier sejour la-bas arrivait a terme.
Les Plaines hongroises m'ont bien saluées
Nous restons accrochés a nos premieres impressions, c'est incroyable.
Fehér signifie blanc en hongrois, la partie centrale du drapeau hongrois si vous en désirez un sens plus direct.
Tout simplement, c'est la couleure de la neige, qui couvre le pays (et ensuite l'inonde) pendant une longue periode bien grise.
Fehér, c'est pour moi tout d'abord la fiereté et la beauté hongroise, en tant que culture rare, pour le pays qui fait l'éloge de ses femmes dans le monde entier. Un respect 'noble' pour les traditions, pour la foule, le normal.
C'est quelque chose d'à la fois tres moderne et hongrois que de rester a l'interieur des frontieres de la vie urbaine, ce conflit silencieux, cette concurence dans la société...
Cette distance (qui est aussi le respect pour le pas et le chemin de l'autre - je pense maintenant au moment de la traduction du mot tzigane-Rom "Drom", qui signifie chemin), ou sa maniere de decrire le mode de vie hongrois - le hungaricum si l'on veut (une tache du communisme?) - prend parfois la forme d'un "respect mutuel" La vie normale en fait.
Un pays plat normal...
De la gaieté alors? Une beauté silencieuse peut-etre? Talan...
Ce qui dort profondement au sein du coeur hongrois ("a magyar sziv") m'intrigue bien; un mystere elegant (sans doute le cote gris du blanc...) gravé dans une forme invisible qui se fond dans la société. Un pays si plat par ailleurs, et pourtant ces lieux de vides, d'infinis, de plats sont pleins de quelque chose que nous ne connaissons pas, pas meme les hollandais qui vivent sous le niveau de la mer.
Ramasses une fleure blanche et sent son mystere silencieux.
Un pouvoir esthetique puissant, fascinant, pure, simple mais aussi sensuel.
Et ce gris invisible...
En fait un gris visible y entoure les centre-villes, des pavés enormes d'histoire triste et froide. Et pourtant de ce gris surgit la vie, et l'élégance, FEHéR.
J'etais ému de croire que l'herbe du printemps hongrois m'a salué.
Le jour de mon départ; comme laisser la feuille rougissante au tapis de l'automne.
Sztrapacska: The Carb that Counts
3 weeks ago
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